Un prénom, une identité

 

 UN PRENOM POUR LA VIE …..

Qui suis-je ? N’est ce pas la question que nous nous posons tous un jour.

La société actuelle nous a le plus souvent appris à nous tourner vers les autres, à chercher les réponses à l’extérieur de nous et par ce biais à nous oublier complément.

 

Nous avons appris à jouer un rôle pour plaire à nos parents, à nos maîtres ou maîtresses d’école etc.., à usurper une identité qui n’est en aucun cas la nôtre.

Même notre prénom devient illusoire. On donne à nos enfants le prénom d’un acteur de cinéma, d’un fruit (cerise), d’un parent mort, un diminutif et je ne sais quoi d’autre encore. Or, le prénom est bien la première partie de mon identité. Je me présente à l’autre et au monde par mon nom et mon prénom.

Pendant longtemps, je trouvais le mien pas très beau, j’essayais de trouver des diminutifs (du style nad…pas terrible non plus) et personne n’en trouvait d’ailleurs non plus. Rien n’y faisait. « Nadia » me collait à la peau si je puis dire..  Je me suis souvent demandée où mes parents avaient pu trouver ce prénom (peut-être de la gymnaste Nadia Comaneci… mais bon pas forcément) et en leurs demandant un jour, ils ne savaient plus vraiment non plus.

Je vous parle de cela car lorsque j’ai commencé un travail en développement personnel, j’ai bien dû me rendre à l’évidence qu’il y avait un lien entre mon identité, l’image que j’avais de moi et mon prénom.

Ce dernier est une « partie » de ce qui me définit.

Dans certaines tribus, que nous pays occidentaux disons « sous développé » comme les aborigènes par exemple, le prénom donné, a toute une symbolique, un sens, que nous avons complètement perdu aujourd’ hui.

Un prénom est pour moi, le chant de l’âme du futur enfant, qui susurre à l’oreille de sa mère ou de ses parents une mélodie, son prénom avant de s’incarner. Avant d’être un ensemble de lettre, c’est avant tout une vibration, un son.

Nous sommes faits d’énergie, de vibration et notre prénom devrait être la première note de cette vibration. Un chant mélodieux qui, lorsqu’il est prononcé avec l’amour d’un parent, apaise immédiatement l’enfant.Bebe

Futurs parents connectez-vous à votre cœur pour écouter la mélodie de l’âme de votre enfant au lieu de chercher dans les livres le prénom le plus à la mode.

Ce choix du prénom est parfois lourd de conséquence, même s’il est sûrement donné avec la meilleure des intentions. Donner à son enfant le prénom d’un parent décédé par exemple, en tant qu’hommage peut impliquer aussi pour lui de porter une partie de l’histoire de ce dernier. Cela peut être le choix de l’âme qui s’incarne mais ce n’est pas toujours le cas.

Le rejet de notre prénom, l’utilisation d’un diminutif, d’un surnom, d’un autre prénom peut  être aussi un refus de qui nous sommes, car souvent le souvenir qui s’y rattache est trop désagréable.  « quand  j’étais gentil mon prénom René se transformait en Renala et dès que j’étais réprimandé et que j’avais fait une bêtise c’était Reni d’un ton très sec, mais rarement mon prénom était prononcé car il était aussi celui de mon père…» ou encore « ma mère m’appelait uniquement par mon prénom pour m’engueuler et j’ai préféré trouver un autre prénom, si bien que sur les papiers officiels je ne me reconnaissais même plus ». On se rend bien compte dans ces exemples de l’impact du son, de l’intonation de notre prénom gardé dans nos souvenirs et que nous traînons toute notre vie.

Loin de moi l’idée de juger l’utilisation de surnoms, de diminutifs, de deuxième prénom, ma réflexion est uniquement sur la prise de conscience de la raison qui se cache derrière tout cela. Car en parlant de ma propre expérience je sais qu’un des premiers pas vers moi a été l’acceptation de mon prénom.

                   NADIA     Coeur-Divin