Il a pris le contrôle sur moi !!! Mais qui? Cela ne s’arrête jamais.
Certains vont parler du cerveau, d’autres des pensées ? Mais pourquoi un tel pouvoir ?
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Avez-vous déjà remarqué à quel point votre esprit peut devenir bruyant ?
Ces pensées qui tournent en boucle, ces petites phrases qui reviennent sans cesse — « Je ne vais pas y arriver », « Et si tout se passait mal ? », ou encore « Je suis nul(le) » — finissent par influencer notre humeur, nos émotions, et parfois même nos décisions.
Mais avez-vous déjà pris un instant pour vous demander : d’où viennent ces pensées ?
Et surtout… sont-elles vraiment les vôtres ?
Le flot des pensées : une mécanique naturelle
Même si notre cerveau est une formidable machine on sait très peu de chose sur lui.
Chaque jour, il produit entre 60 000 et 80 000 pensées. La plupart ne sont que des fragments : souvenirs, anticipations, jugements, analyses…
Elles naissent de nos expériences, de nos émotions, de ce que nous voyons, entendons ou ressentons. Mais notre mental ne s’arrête jamais.
Cette activité constante a un rôle : elle nous protège, nous alerte, nous pousse à réagir. Pourtant, lorsqu’elle devient trop envahissante, elle peut aussi nous épuiser.
Quand les pensées deviennent parasites
Les pensées parasites sont ces intrusions mentales qui surgissent sans prévenir.
Elles peuvent être négatives, critiques, ou tout simplement répétitives.
Elles s’invitent dans notre esprit sans y être invitées, détournant notre attention du moment présent et de ce qui est réellement important.
Ces pensées ne disent pas toujours la vérité.
Elles reflètent souvent nos peurs, nos conditionnements, nos blessures passées ou peut-être autre chose
Elles peuvent nous enfermer dans un cercle d’anxiété, de stress ou de rumination.
Et si elles ne nous appartenaient pas vraiment ?
« When thoughts arise, then do all things arise. When thoughts vanish, then do all things vanish. » — attribuée à Huang Po –
traduction « Quand les pensées surgissent, alors toutes choses surgissent. Quand les pensées disparaissent, alors toutes choses disparaissent. »
Certaines traditions, mais aussi de plus en plus de recherches en neurosciences, suggèrent que nos pensées ne sont pas toutes issues de nous-mêmes.
Elles seraient plutôt comme des fréquences que notre cerveau capte — un peu comme une radio qui capte différentes stations.
Nous avons alors le pouvoir de choisir sur quelle fréquence nous voulons nous accorder.
En d’autres termes :
➡️ Nous ne sommes pas nos pensées.
➡️ Nous devrions être ceux qui les observent.
Reprendre la maîtrise intérieure
La première étape consiste à observer sans jugement.
Remarquer une pensée parasite, ce n’est pas l’encourager : c’est déjà la désamorcer.
Plus nous développons cette conscience, plus nous reprenons notre place de pilote intérieur.
Quelques pistes simples pour commencer :
- Respirer profondément lorsque le mental s’emballe
- Noter les pensées récurrentes sans chercher à les chasser
- Se demander : « Cette pensée m’appartient-elle vraiment ? »
- Ramener son attention au présent, à son corps, à ses sensations
Et après ?
Apprendre à reconnaître et à apaiser ses pensées est un cheminement vers la liberté.
C’est aussi un travail subtil, qui demande accompagnement, écoute et bienveillance.
Chez Vivessence, nous explorons ensemble ce lien entre le mental, les émotions et le corps.
Et si, au lieu de les subir, vous appreniez à les apprivoiser et surtout à en définir l’origine : lignée, croyance, formatage, entités…
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